La route de la paix, un projet pour la paix mondiale
« Relier le monde grâce à la paix » est l’une des devises de la « Route de la paix » (Peace Road) lancée en 2013, notamment par la Fédération pour la paix universelle, la Fédération des familles pour la paix et la fédération des femmes pour la paix.
L’humanité aspire depuis toujours à un monde plus heureux et plus pacifique. Mais les clivages religieux, raciaux et ethniques l’ont entrainé dans une spirale de guerres et de conflits qui ont entachés l’histoire. Avec l’espoir sincère que les armes se tairont au Moyen-Orient, en Afrique ou dans d’autres parties du monde, et qu’il n’y aura plus un jour de zone démilitarisée sur la péninsule coréenne, la « Route de la paix » est devenue, depuis 2013, un acteur important sur la voie de la paix.
Du Cap de Bonne espérance en Afrique du Sud, de Santiago du Chili, de Londres à New York, le projet de la « Route de la paix » se déroule cette année dans plus de 125 pays, portant les espoirs de tous ceux qui chérissent la paix dans le monde.
Cet été, une quarantaine de participants de France ont choisi de visiter Verdun, pratiquement un siècle après la bataille qui a été la plus longue et l’une des plus dévastatrices de la première guerre mondiale avec plus de 700 000 victimes (morts, disparus ou blessés), françaises et allemandes, dont 300 000 morts.
Le 4 août, dans le bus qui les amenaient de la région parisienne, M. Didier Guignard, a très bien rappelé que plusieurs facteurs – conflits d’intérêts politiques et économiques, chocs idéologiques – déclenchent les guerres. Mais qu’il ne s’agit là que de causes extérieures. Les guerres ont aussi des causes intérieures, tout comme chaque action humaine a des mobiles intérieurs et extérieurs.
Il a même évoqué le traité de Verdun par lequel, en août 843, les trois fils survivants de Louis le Pieux, les petits-fils de Charlemagne, se sont partagé ses territoires, l’Empire carolingien, en trois royaumes.
Après avoir reçu plusieurs explications d’une guide particulièrement qualifiée sur le Fort de Douaumont, et avoir vu la nouvelle présentation audiovisuelle : « Verdun, des hommes de boue », ils ont pu se recueillir dans le cloître de l’Ossuaire (long de 137 mètres), avec les tombeaux recouvrant les restes de 130.000 soldats inconnus et représentant les secteurs géographiques de la bataille de Verdun.
En face de l’Ossuaire, la nécropole nationale rassemble 16 142 tombes de soldats français, majoritairement catholiques, dont un carré de 592 stèles de soldats musulmans. Le cimetière militaire contient également deux mémoriaux respectivement consacrés aux soldats de confessions juive et musulmane.
La délégation, composée de plusieurs nationalités (Français, Allemands, Anglais, Portugais, Américains, Japonais, Africains, etc.) a pris une photo finale à l’endroit, maintenant symbole de l’amitié franco-allemande, où François Mitterrand et Helmut Kohl se sont serrés la main en 1984.
Les participants ont ensuite rejoint à Berlin plusieurs autres membres européens qui organisaient, deux jours plus tard, une manifestation similaire qui s’est clôturée au mémorial du Mur de Berlin, symbole d’une paix retrouvée.
Pour en savoir plus sur la « Route de la paix » : https://vimeo.com/226888913